08-12 Springelboden

12.August, TäschalpRanda

Grand beau temps sur le refuge Täschalp encore dans l’ombre mais on voit le soleil se lever sur les 4000 environnants.

Lever tranquille dans le dortoir de la cabane Europa. J’ai bien dormi malgré 11 personnes pour un dortoir prévue pour 12. Tout le monde est discipliné et le rangement et le bouclage des sacs à dos se passe bien malgré le peu de place dans le dortoir. Le petit déjeuner est préparé pour 7h30 il est simple mais copieux.

La matinée commence avec une enquête d’Anne qui se transforme en Miss Marple et cherche à trouver le coupable qui lui a volé ses provisions de marche posés la veille sur le rebord de la fenêtre ….du premier étage. La gardienne de refuge ayant constaté la chute d’un pot de fleurs sur la terrasse pense que le coupable est un renard peu farouche qui rôde autour de la maison depuis quelques temps et qui a profité de la terrasse pour atteindre le premier étage. Anne s’étonne que Maitre Goupil à même emporté l’œuf dur et surtout la pomme qui se trouvaient dans le sac. La gardienne à gentillement confectionné un sandwich agrémenté d’une barre de chocolat pour qu’Anne ne souffre pas de la faim sur le sentier qui mênne au nouveau pont suspendu qui serait le plus long du monde et que je réjouis de traverser aujourd’hui.

Nous nous mettons en route vers 8h30, le sentier est encore à l’ombre mais en nous retournant vous voyons dans notre dos le Rimpfischhorn baigné du soleil levant, ce qui promet encore une journée ensoleillée et chaude. Le but du jour est l’Europahütte 2264m et située à 4h de marche sur un chemin en balcon qui serpente et domine la Mattertal.

Vers le Springelboden nous faisons un arrêt pique-nic avec encore un magnifique panorama qui va des jumeaux Castor et Pollux jusqu’au Cervin. Je devais probablement mal assis avec le genou trop plié pendant l’arrêt puisque dès que j’ai repris la marche mon genou s’est coincé et est devenu douloureux comme je ne l’avais jamais ressenti. Impossible pour moi de continuer la randonnée chaque pas devenant plus douloureux, j’ai donc dû me résoudre à mon grand regret à redescendre sur Randa sans avoir seulement pu apercevoir le fameux pont. La descente très pentue fût une véritable torture pour mon genou. Vers Randa je me suis fait rattraper par Anne et j’ai donc eu le plaisir de reprendre le train pour Bâle en sa compagnie. Nous sommes arrivés à bon port à 19h10.

Jean-Francois

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